L’isolation de votre habitation se doit d’être performante pour optimiser votre consommation énergétique tout en assurant votre confort quotidien. Il est nécessaire d’isoler son parquet dans les règles de l’art, dans le but d’éviter les déperditions de chaleur et les nuisances acoustiques.
Pourquoi isoler son parquet ?
Parmi les éléments qui doivent être isolés, les sols sont absolument essentiels. Ceux basés au rez-de-chaussée sont de véritables ponts thermiques s’ils sont mal ou trop peu isolés : la fraîcheur du sol va alors traverser votre dalle et refroidir l’ensemble de votre habitation. Il est donc indispensable d’isoler ces parquets comme il se doit, afin de réduire vos factures d’électricité. Aussi, les sols situés aux étages peuvent être isolés pour des raisons thermiques, bien que cette opération soit habituellement effectuée pour renforcer l’isolation phonique des bâtiments.
Choisir d’isoler son parquet en bois est ainsi un geste intelligent pour la planète, pour votre confort, mais également pour votre porte-monnaie. De plus, le retour sur investissement est garanti : l’Agence de la Transition écologique (ADEME) estime qu’une économie d’énergie de 8,5 % en moyenne est déterminée par les ménages après l’isolation de leurs planchers.
Pour isoler votre parquet, vous devrez prendre en compte plusieurs éléments :
- Votre budget ;
- La configuration du plancher ;
- Le niveau d’isolation désiré ;
- L’emplacement du plancher.
Ces éléments vont désigner le type d’opération à réaliser, la qualité du résultat obtenu, mais également la durée et l’importance des travaux.
Quels matériaux choisir pour isoler son parquet en bois ?
Vous trouverez sur le marché une large sélection d’isolants pour votre parquet. Il est habituellement recommandé, pour ce type de travaux, d’opter pour des isolants en fins rouleaux, mais il est tout à fait possible de vous diriger vers une autre alternative selon les spécificités de votre chantier. Les isolants sont disponibles dans plusieurs formes, telles que les flocons, les panneaux ou encore les rouleaux (semi-rigides et rigides), à vous de choisir celle qui vous convient le mieux, en collaboration avec le professionnel responsable du chantier.
Vous aurez ainsi le choix entre plusieurs matériaux, qu’ils soient végétaux, minéraux ou synthétiques. Par exemple :
- Le PVC ;
- La laine de roche ;
- La laine de verre ;
- Le liège expansé ;
- Le polyuréthane ;
- Le polystyrène ;
- La laine de mouton ;
- La fibre de bois.
Le choix de l’isolant devra être motivé selon vos préoccupations écologiques, des spécificités techniques de votre projet, ainsi que de votre budget. Si l’écologie vous tient à cœur, alors n’hésitez pas à opter pour des isolants naturels et végétaux tels que la laine de chanvre ou le liège, par exemple. Si votre budget est restreint, le polyuréthane et le polyester, des matières synthétiques, seront davantage préconisés.
Combien coûte l’isolation d’un parquet ?
Le montant de cette opération d’isolation va grandement varier en fonction de l’ampleur du chantier à réaliser, de la surface à couvrir, mais également des tarifs pratiqués par l’entreprise occupant les travaux.
Afin d’estimer au mieux le coût total de cette opération, il est intéressant de se pencher sur les prix des isolants appliqués au mètre carré. Ainsi, un isolant végétal aura un prix moyen de 21,25 euros par mètre carré, tandis que les isolants minéraux auront un tarif bien plus élevé, compris entre 3 euros et 180 euros par mètre carré, selon la matière choisie. Enfin, les isolants synthétiques coûteront en moyenne 12,5 euros/m2.
Évidemment, vous devrez ajouter à ce montant les tarifs d’installation des professionnels du bâtiment. Pour isoler un parquet, vous devrez donc leur verser 35 euros en moyenne par mètre carré de surface à traiter. Bien entendu, rien ne vous retient de demander des devis à plusieurs entreprises afin de comparer leurs prix ainsi que leurs délais de réalisation du chantier.
Aussi, si vous souhaitez réaliser des économies tout en faisant isoler votre parquet par un professionnel qualifié, n’hésitez pas à solliciter un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Ainsi, vous pourrez prétendre à des subventions et des aides de l’état, tels que la prime énergie et l’écoprêt à taux zéro.
Comment est réalisée l’installation de l’isolation d’un parquet ?
Pour isoler un parquet, deux possibilités principales s’offrent aux professionnels : effectuer l’opération par le dessus du parquet, ou par le dessous de celui-ci.
Lors d’une pose d’isolant par le dessus, l’isolant est immédiatement installé sur le support du plancher (lambourdes ou solives par exemple), de manière à accueillir les lames de parquet en contact direct. Dans ce cas-ci, le plancher est démonté, puis l’isolant est installé en sous-couches minces. Le plancher est ensuite remonté. La technique utilisée par l’artisan va largement différer selon les types de parquets présents dans votre habitation : l’isolation d’un parquet flottant diverge ainsi de celle d’un parquet en bois massif.
Dans le cas d’une isolation par le dessous, les manipulations à effectuer sont moins complexes. Il suffit alors de fixer des isolants par le dessous du parquet, puis de créer un faux plafond permettant de cacher les opérations réalisées. L’inconvénient majeur de cette opération est la diminution de votre hauteur sous plafond. Il est aussi possible d’ajouter une couche d’isolation sur votre parquet, puis de poser un nouveau modèle au-dessus, mais cette technique n’est pas la plus pratique ni la plus esthétique.
